Le papier Innova FibaPrint Gloss, unanimement célébré comme le successeur numérique des papiers fibres photographiques traditionnels, utilise une technologie de couchage avancée à base de dioxyde de titane. L’utilisation de baryte n’aurait-elle pas été préférable? « Non, répond Mark Messina, directeur commercial d’Innova Art. Certes, lorsque le papier photographique baryté fut inventé en 1866, il devint rapidement le support préféré de tous les photographes d’avant-garde. En effet, son couchage de baryte, ou sulfate de baryum dispersé dans un liant lui assurait une surface parfaitement lisse, blanche et brillante. Complété d’une couche d’émulsion argentique photosensible appliquée sous forme d’une gélatine, ce papier est devenu depuis cette époque et jusqu’à nos jours le support de référence pour les tirages photographiques modernes. On peut donc en déduire qu’un papier photo numérique utilisant un support baryté sera à coup sûr un produit supérieur, non? Faux! Durant ces 25 dernières années, les technologies numériques ont totalement transformé le monde de la photographie. Nous avons au cours de cette période assisté à un véritable déferlement de nouveaux produits et technologies grâce auxquels les tirages numériques actuels peuvent haut la main soutenir la comparaison avec les meilleures images photographiques issues d’un siècle et demi d’évolution de la filière argentique! »
Un couchage parfaitement plat et homogène
Les papiers pour tirages photographiques numériques actuellement les plus avancés utilisent le dioxyde de titane à la place du sulfate de baryum car ce couchage permet d’obtenir une surface parfaitement plate avec une réceptivité particulièrement homogène de l’encre. En outre, le dioxyde de titane offre une puissance de couverture optimale de tous les pigments blancs, ce qui assure des niveaux de contraste exceptionnels. Avec ou sans agent de blanchiment optique, les papiers couchés au dioxyde de titane permettant ainsi d’obtenir aussi bien des tons blancs chauds et naturels que des blancs plus durs avec des nuances bleutées. Associée à un papier sans acide, cette technologie permet d’obtenir des images photographiques d’une stabilité totale durant des décennies. C’est pour ces raisons qu’Innova Art a choisi un couchage au dioxyde de titane pour son papier photographique numérique FibaPrint Gloss. Mais ce n’est pas tout : de nombreuses autres caractéristiques et technologies ont été intégrées à ce papier afin d’optimiser la qualité comme la longévité des images imprimées. Par exemple, le papier FibaPrint Gloss intègre également une couche de structure cristalline assurant une répartition régulière des nanoparticules dans la couche réceptrice de l’image – donnant une surface lisse et régulière sans craquelures. Or, la régularité et l’absence de craquelures dans la couche de particules d’encre permet d’obtenir un degré plus élevé de densité chromatique et de meilleures caractéristiques de réflexion de la lumière. Et cela se traduit concrètement par de meilleurs résultats aux tests: le papier FibaPrint Gloss atteint une D-max (densité maximale) de 2,7 – contre 2,3 pour son concurrent Agfa Multicontrast Fibre Classic. En résumé, un photographe recherchant les qualités habituelles des papiers barytés – noirs denses et solidité à la lumière – doit non seulement rester fidèle à ce type de papier, mais aussi aux procédés photographiques argentiques traditionnels pour lesquels il a été conçu. Au contraire, ceux qui souhaitent profiter des avantages offerts par les technologies numériques du 21ème siècle ont tout intérêt à se tourner également vers les toutes dernières innovations dans le domaine du papier photographique pour imprimantes à jet d’encre. Ces deux positions sont chacune tout à fait honorables et vaudront toujours mieux qu’un mauvais compromis entre anciens et nouveaux systèmes d’imagerie.